La peau d’un serpent…
Monstre et idéal.
Froide en apparence, régulière et rugueuse comme la pierre.
Imparfaite hier et magnifique aujourd’hui.
Une chose minutieuse, sifflante, à la sublime imperfection. Autant qu’on en a peur. Méfiance de l’attirance et de la tentation. Un désir de l’effroi.
Venimeuse et fragile, totémique et insondable, familière et inconnue. Comme vivre un jour attendu redouté. L’expérience déjà actée mais point vécue. Un souvenir déjà.
Vivre ici sans le là. Ailleurs et contempler l’infini.
Renaissante, murée et sortie de son cadre quand les temps changent, quand la pluie efface tous ces mots.